Bracelet des Mille et une Nuits

1890 , Fin XIX°

Fabuleux bracelet réalisé en or 18 carats, deux tons, orné de brillants de taille ancienne totalisant un poids estimé à 2,5 carats, d’un saphir de +/- 1 carat, de rubis fins et de péridots.
Travail de la fin du XIX° siècle.

 

Le péridot

Le péridot est constitué de magnésium, de fer et de silice. Le nickel et le chrome qu’il contient font varier sa couleur d’un jaune éclatant à un vert lumineux. Contrairement à la majorité des gemmes qui naissent au sein de la croûte terrestre, le péridot, tout comme le diamant, prend forme dans les profondeurs du manteau terrestre, soit à plusieurs kilomètres de la surface. Seuls les mouvements engendrés par les plaques tectoniques et les volcans sont capables de les faire remonter pour ainsi permettre leur extraction.

Utilisé par les Égyptiens, notamment sur l’île de Zabargad, où il était considéré comme la « pierre du soleil ». Les Romains l’utilisaient également, tout comme les anciens Hébreux qui l’appelaient « Pitdah. 

Au Moyen-Age, les Croisades ont permis son introduction en Europe, où il a été utilisé pour orner des objets d’art sacré, notamment le trésor des Rois Mages à Cologne. Il embellira des siècles durant les plus belles pièces de joaillerie, mais c’est surtout sous l’Époque Victorienne qu’il connaîtra son heure de gloire.

Le péridot est souvent associé à la protection, à la chance, à la prospérité et à l’harmonie. On lui prête également des vertus pour la guérison des maladies du foie et pour favoriser l’éloquence. 

 

 

 

  • Véronique Malaise
  • 1890
  • Fin XIX°
  • Or, diamants, saphir, rubis, péridot